Base 7 : entre plaisir et souffrance

Je ne veux pas m’ennuyer et je refuse les situations où cela pourrait m’arriver. Je ne supporterais pas de m’ennuyer pendant le travail. Ce que je ne supporte pas, c’est de s’ennuyer quelque part ou dans quelque chose où l’on pourrait se distraire.

La personne en Base 7 cherche irrésistiblement à « prendre son pied ». Elle cherche avant tout le plaisir et aime garder un maximum de portes ouvertes. Elle valorise l’enthousiasme, la nouveauté, les projets excitants et la liberté.

J'ai toujours eu plusieurs fonctions. Dès que j'ai réalisé quelque chose, j'ai envie de passer à autre chose.

Je cherche à prendre du plaisir partout, à vivre la liberté dans l'espace et dans l'action. Ce qui me branche, c’est l’intensité de ce que je vis. A chaque moment de la vie, le plaisir est important pour moi. C'est une force de vie d'avoir du plaisir dans ce qu'on fait. Le plaisir rayonne, donne vie.

Ce qui fait courir Benoît Poelvoorde ? Le plaisir tout simplement. L’enthousiasme, c’est quelque chose que je ne veux pas perdre. Je me fous de perdre mes cheveux ou mes dents, mais je n’imagine pas un seul instant perdre mon enthousiasme.

La Base 7 va avoir tendance à fuir, à éviter ou à contourner tous ces aspects de l’existence qui s’apparentent d’une manière ou d’une autre à la souffrance : contraintes, limitations, obligations, routine, ennui, culpabilité, victimisation,… Bref, tout ce qui évoque les ombres de la vie. Elle se trouve donc régulièrement prise en tension entre « prendre du plaisir » et « tolérer ces inévitables difficultés » de l’existence qu’elle cherche à naturellement à enjamber au pas de course.

Lorsque je me trouve devant une tâche difficile à réaliser et qui représente une charge, je me demande comment je vais faire pour quand même bien m'amuser tout en me moquant un peu des contraintes et en cherchant à les dépasser tout en sauvant le plaisir de la créativité.

J’ai tendance à minimiser mes déboires et mes souffrances. Je déteste les lamentations.

Je peux être exigeant avec moi-même, mais je ne me laisse pas enfermer dans la culpabilité. L’important, c’est d’avancer.

Sur son chemin d’évolution, la traversée des inévitables difficultés de l’existence peut cependant l’amener à accepter que l'hiver fait intégralement partie du cycle des saisons. Son besoin d'un vécu léger, joyeux, enthousiaste et positif peut alors commencer à s'accorder avec la perception de la gravité et de la profondeur de l'existence.

J'ai vécu des moments de grandes souffrances après mon divorce. Cela m'a pris 5 ans pour en sortir. Au début, je rationalisais mais c'était un mécanisme de défense. C'est comme si j'étais l'ombre de moi-même. J'ai commencé une thérapie où j'ai verbalisé ce que je vivais. J'ai fait tout un travail intérieur de respiration, de méditation et de recherche de sens. Petit à petit, j'ai pu prendre distance par rapport à la souffrance et accepter qu'elle fasse partie de la vie. Je me sens plus vivant et plus enraciné dans la réalité.